Je n’avais pas envie
d’écrire sous la pulsion de la culpabilité.
Ce sentiment honteux de vous avoir laissés sans nouvelles si longtemps.
Vous qui m’avez supportée avec constance depuis le début de mon marathon. Pas envie
d’avoir l’impression de faire un boulot, ou pire un devoir. Pour finalement vous envoyer un texte
directement sorti de mon cerveau comptable-ingénieur et aussi passionnant qu’un
livret d’instructions accompagnant un fer à repasser. J’ai donc décidé d’attendre
afin de ressentir à nouveau le besoin, le désir profond d’écrire qui m’a servi
de carburant pour traduire en mots tous les kilomètres de mon marathon.
Un an hier.