Réveil tardif et vingtième kilomètre

Bonjour à tous,

Je n'aurais jamais cru qu'une anesthésie puisse être si longue. ;) En fait, j'ai le sentiment de me réveiller tout juste :

- d'une opération d'une heure (qui s'est très bien déroulée en passant);
- d'une hospitalisation de deux jours (expérience sans problème majeur, mais qui m’a encore offert quelques tristes anecdotes à propos de l’organisation de notre système de santé);
- d'une convalescence d'environ un mois (dure période pour maman Elyse qui ne pouvait pas soulever ses petits amours et était très limitée dans l'utilisation de son bras gauche; soit dit en passant, je suis gauchère);
- d'un merveilleux Temps des fêtes étiré sur plus d’un mois (traditionnels party de famille et d’amis, repos, jeux avec les enfants, le tout couronné par la fête de 4 ans de ma cocotte. En somme, une longue pause bien méritée.)
C’est ainsi que je vous reviens, chers supporters, avec un grand sourire et remplie d’espoir pour débuter 2013. 

Au menu de la semaine dernière : retour à la réalité oncologique avec le début de mes traitements de radiothérapie qui ont lieu à l’hôpital Notre-Dame. Fait marquant des préparatifs pour cette troisième grande étape de mon marathon, j’ai eu le droit à mes premiers tatouages à vie.  Huit minuscules points bleu-noir qui m’ont rapidement confirmé que je n’aurais jamais le courage de subir une séance de tatouage volontaire.  

Le décompte est donc recommencé. Vingtième kilomètre complété avec succès vendredi lors de ma première séance de radiothérapie. À partir de maintenant, les kilomètres s’écouleront beaucoup plus rapidement que durant les deux premières étapes. Comme la radiothérapie est une activité quotidienne, j’avancerai au rythme de cinq kilomètres par semaine (le weekend est off pour tout le monde, même les cellules cancéreuses ;)).  Le nombre total de traitements de radiothérapie devrait varier entre 25 et 30.  Calcul rapide, mon marathon ne sera pas un traditionnel 42 km.  Il s’agit plutôt de ce que j’appellerais une « course ouverte ».

Avec ce nouveau travail à temps plein, je ne trouverai probablement le temps, l’énergie et la volonté de vous écrire à chaque kilomètre. Cette fois-ci, je ne fais donc pas de promesse et vous dis simplement : « A la prochaine! ».

Elyse