Étant donné la panne de métro, je gâte mon amoureux en lui offrant un lift jusqu'à son bureau. Ayant un peu d'avance sur mon heure de rendez-vous, je brave le vent glacial pour aller découvrir l’est de la rue Ontario.
Ma mission : trouver un café avec Wifi pour les entredeux (périodes assez longues pour savourer un café en écrivant quelques lignes, mais trop courtes pour retourner à la maison avant ou après un traitement, un cours de yoga, un rendez-vous avec le médecin ou un arrêt à la garderie). Il y a bien la cafétéria de l'hôpital avec sa faune diversifiée : médecins spécialistes stéthoscope au cou, infirmières sur leur heure de dîner, patients en attente, ex-patients peu pressés de retourner à leur train-train quotidien, jeunes stagiaires, groupe de techniciens et même quelques personnes âgées potentiellement SDF attirés par les prix très avantageux offerts qui s'assoient immanquablement tout près de moi accompagnées de leur odeur de cigarette et finissent par me demander un peu de change pour un café – ça fait changement de la cafétéria de l'hôpital Pierre-Boucher où l’on croise presque uniquement des infirmières, des préposés et des regroupements de baby-boomers bénévoles –, mais la promiscuité des tables de cafétéria et les « repas santé » commencent à m’ennuyer chacun à leur façon. Ma promenade extérieure me permet de repérer quelques options intéressantes (le café Invi-Thé, La Fabrique ArHoMa, le resto portugais Barroso,...) que je me promets de tester durant les quatre semaines de traitements à venir. J’en profite même pour fouiner chez le designer Luc Fontaine. Chouette boutique pour dénicher un joli cadeau pour fêter la fin de mes traitements.
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