Kilomètre onze (écrit du 20 août publié avec un peu de retard!)

Je cours, je cours et j'ai l'impression que je pourrais ne plus jamais m'arrêter.  C'est l'erre d'aller (oui, oui, erre : E, R, R, E... expression signifiant "en continuant sur sa lancée, en utilisant l’élan initial", merci à marraine Loulou qui m'a permis de corriger mon texte du neuvième kilomètre) qui est revenue.  Quel bonheur! 

Mon huitième traitement, celui de la semaine passée, réalisé en compagnie de ma belle-maman Mimi s'est déroulé comme un charme.  Mimi en tant qu'infirmière experte a su apporter un belle touche d'humour à ces deux longues heures.  J'ai ainsi eu le droit à la version féminine de mon Martinou : milliers de petites attentions, plein de sourires et agréable compagnie.  D'ailleurs, je ne suis pas la seule à avoir bénéficié des soins particuliers de Mimi puisque par déformation professionnelle, elle n'a pu s'empêcher de veiller sur tous les patients de la salle durant mon traitement. ;)

Comme la course se déroule à merveille cette semaine et que toute ma petite famille est là (en santé!)pour m'encourager, nous avons profité du moment pour faire une passionnante sortie familiale au fort Chambly.  Très beau site extérieur (on y fera un pique-nique la prochaine fois) et visite du fort géniale, simple et adaptée pour les enfants (Marie s'est fièrement déguisée en soldat de la Nouvelle-France pour participer avec grand intérêt à la chasse aux trésors historiques (sabot, arc et flèches, échauguettes, mousquet,...) et Jean-Thomas a profité de la tranquilité des lieux pour roupillonner une petite heure.).

Moment mignon du weekend : Lors de la fête de son ami Nathan, Marie est tombée sous le charme d'un gentil petit garçon de 4 ans et demi, doux et calme, nommé Anthony. Un gars de la Rive-Nord (les meilleurs!); un peu loin pour les sorties au parc. Il avait certainement quelque chose de particulier puisque c'est la première fois que "Papa d'amour" se fait détrôner dans la phrase : "Moi, je vais me marier avec ... Anthony.".

En somme, ce fût une très belle semaine.  Un quasi-retour à notre vie normale (cheveux en moins pour moi!). J'ai eu tant de plaisir à revenir dans mon petit quotidien que j'ai procrastiné la finalisation et l'envoi de ce "post".  Pour me déculpabiliser, je m'en suis remise au dicton "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles", en pensant à vous.

;)